Zola, Emile

La conquête de Plassans - Zola, Emile - Bibebook cover

La Conquête de Plassans est le quatrième de la série Les Rougon-Macquart. L’action se situe à Plassans, le berceau des Rougon-Macquart, petite ville que Zola a imaginée en s'inspirant d'Aix-en-Provence. La ville, acquise à Napoléon III grâce aux intrigues de la famille Rougon (La Fortune des Rougon), est passée aux légitimistes. Un prêtre bonapartiste, l’abbé Faujas, y est envoyé par le pouvoir pour la reconquérir. Extrait : A partir de ce moment, avec la meilleure foi du monde et sans songer à mal, il fit de ses enfants des espions qu'il attacha aux talons de l'abbé.

Son Excellence Eugène Rougon - Zola, Emile - Bibebook cover

Son Excellence Eugène Rougon est le sixième volume de la série Les Rougon-Macquart. Dans cet ouvrage, selon ses propres termes, Zola pénètre les « coulisses politiques » du Second Empire. Les personnages sont des proches du pouvoir : ministres, députés, hauts fonctionnaires. L'action se déroule de 1856 à 1861. Extrait : Delestang baissa le nez. Toujours il se trouvait embarqué dans quelque passion scabreuse.

La faute de l’abbé Mouret - Zola, Emile - Bibebook cover

La Faute de l’abbé Mouret est le cinquième volume de la série les Rougon-Macquart. Faisant suite à la Conquête de Plassans, c’est le second ouvrage de la série qui traîte du catholicisme ; le thème en est la vie d'un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l'amour d'une femme. Extrait : Un soir qu'il était au plus mal, Albine lui donna sa main, pour qu'il y posât la joue. Et, la main ne le soulageant pas, elle pleura de se voir impuissante.

La mort d'Olivier Bécaille - Zola, Emile - Bibebook cover

Extrait : J'eus pourtant une suprême joie. Marguerite, malgré sa faiblesse, voulut me donner les derniers soins. Ce fut elle qui, aidée de la vieille femme, m'habilla, avec une tendresse de sœur et d'épouse. Je sentais que j'étais une fois encore entre ses bras, à chaque vêtement qu'elle me passait. Elle s'arrêtait, succombant sous l'émotion ; elle m'étreignait, elle me baignait de ses pleurs. J'aurais voulu pouvoir lui rendre son étreinte, en lui criant : “ Je vis !

Thérèse Raquin - Zola, Emile - Bibebook cover

A dix-huit ans, désœuvré, s’ennuyant à mourir dans la douceur dont sa mère l’entourait, il entra chez un marchand de toile, à titre de commis. Il gagnait soixante francs par mois. Il était d’un esprit inquiet qui lui rendait l’oisiveté insupportable. Il se trouvait plus calme, mieux portant, dans ce labeur de brute, dans ce travail d’employé qui le courbait tout le jour sur des factures, sur d’énormes additions dont il épelait patiemment chaque chiffre. Le soir, brisé, la tête vide, il goûtait des voluptés infinies au fond de l’hébétement qui le prenait.

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