Extrait : Ariane entra dans un jardin assez exigu, qui n'était plutôt qu'une allée d'arbres et de rosiers, le long de la rue. Fiévreux, s'y promenait Paul Paulovitch. C'était un être doux, inoffensif, rêveur et généreux, effrayé de toutes choses et surtout d'être en tête à tête avec Ariane Nicolaevna, bien que deux ou trois fois par semaine, ils se retrouvassent dans ce petit jardin après les cours. Mais à chaque fois Paul Paulovitch était paralysé par une émotion qui lui laissait à peine la faculté de parler.