L’apparition de Sefietje avec sa bouteille, vers dix heures, était un instant de délicieux réconfort. Jeunes ou vieilles, toutes vidaient avec joie le verre d’alcool ; et cela les ranimait. Elles faisaient un bout de causette avec Sefietje, qui avait bien le temps alors et s’asseyait volontiers sur une chaise, bouteille et petit verre en main. On parlait des autres ouvriers, surtout de ceux de la « fosse aux huiliers », qui étaient encore plus mauvais sujets que tous les autres. Sefietje détestait les hommes, tous les hommes.