C’est à croire qu’on ne pourra jamais tuer assez. C’est décourageant. Voyez où nous en sommes. » Sa voix s’étrangla dans sa gorge comme s’il avait soudain perdu sa confiance en lui. « Apportez un autre verre, citoyen ! dit Peyrol au bout d’un moment, et buvons ensemble. Nous boirons à la confusion des traîtres. Je déteste la trahison autant que quiconque, mais… » Il attendit que l’autre fût revenu, puis il versa le vin, et après qu’ils eurent trinqué et à demi vidé leurs verres, il posa le sien et reprit : « Mais, voyez-vous, je n’ai rien à voir avec votre politique.