Le « Père » de Cagayous s'appelait Auguste Robinet. Né à Alger en 1862, très tôt orphelin, il fut commis du Service Vicinal de la ville avant d'obtenir, après concours, le poste l'inspecteur de l'Assistance Publique. Fonctionnaire mais aussi, pendant un demi-siècle, chroniqueur, critique de théâtre et surtout... barde de la langue et des mœurs populaires algéroises. Robinet débuta à 20 ans dans la presse en signant « Tête d'âne », des fantaisies liées à actualité qui paraîtront dans « L'Akhbar ».