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Dialogue de Sylla et d’Eucrate - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Tout le dialogue tourne autour des motifs qui ont déterminé Sylla à usurper le pouvoir suprême, en répandant le sang de ses concitoyens par les proscriptions et les crimes, et à quitter ce même pouvoir au mépris du danger que cette décision audacieuse lui faisait courir. Extrait : Et c’est tout le sang que j’ai versé qui m’a mis en état de faire la plus grande de toutes mes actions. Si j’avais gouverné les Romains avec douceur, quelle merveille, que l’ennui, que le dégoût, qu’un caprice m’eussent fait quitter le gouvernement !

Discours académiques - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

ces textes relèvent de l’activité de Montesquieu membre de l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Lorsque l’Académie voulut, au début des années 1780, publier un recueil de mémoires et sélectionna en particulier ceux de Montesquieu, son secrétaire, Lamontaigne, écrivit en tête d’un volume (828/iii) cette note où se mêlent restriction et vénération : « Quoique plusieurs de ces pièces puissent ne point paraître d’une certaine importance, le seul nom de cet homme immortel semble devoir y attacher une sorte de respect.

Dissertation sur la politique des Romains dans la religion - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Les discours académiques conservés dans le fonds de l’académie de Bordeaux sont passé lors de la Révolution à la bibliothèque municipale. Ce sont des discours prononcés par Montesquieu soit comme académicien, soit (et le plus souvent) comme directeur de l’Académie, généralement lors de la séance d’ouverture de la fin novembre, ou le 1er mai.

Éloge de M. De Montesquieu par M. De Maupertuis - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Édition : Édouard Laboulaye Garnier Frères, Paris, 1875-1879. Extrait : Si l’ouvrage de M. de Montesquieu n’est pas ce système de législation qui rendrait les hommes les plus heureux, il contient tous les matériaux dont ce système devrait être formé. Plusieurs y sont déjà mis en œuvre, les autres y sont contenus ; ils y sont, non comme les métaux et les pierres précieuses se trouvent dans leurs mines, séparés, et mêlés de matières hétérogènes : ici tout est pur, tout est diamant ou or.

Essai sur le goût - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

L’Essai sur le goût dans les choses de la nature et de l’art de Montesquieu forme une partie de l’article « Goût », paru dans le tome VII de l’Encyclopédie en 1757 de façon posthume et à l’état inachevé. Cet article est lui-même composé d’un article dû à Voltaire, puis du « fragment sur le goût » de Montesquieu, comme l’appellent Diderot et d’Alembert. Il est réédité en 1783, dans une version un peu différente fournie par Jean-Baptiste de Secondat.

Lettres familières - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Dans un voyage que je fis il y a quelques années en Italie, je me liai avec des personnes qui avaient eu une correspondance réglée avec l'illustre M. de Montesquieu, et on me fit voir quelques-unes de ces lettres. Cela me fit naitre l'idée d'en faire un recueil.

Lysimaque - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Lysimaque parut dans le Mercure de France, au mois de décembre 1754. Il fut d'abord imprimé dans l'Histoire de la Société des sciences et belles-lettres de Nancy, publiée par M. de Solignac.. En tête de l'article, les éditeurs du journal mirent la note suivante : L'auteur de l'Esprit des lois nous a permis d'imprimer le morceau suivant qu'il a fait pour l'académie de Nancy ; cette fiction est si intéressante et si noble qu'il n'est pas possible de la lire sans aimer et sans admirer le grand prince qui en est l'objet.

Notes sur l’Angleterre - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Ces notes ont paru, pour la première fois, dans l'édition des OEuvres complètes, donnée par Lefèvre, en 1818. Il n'y a rien de si affreux que les rues de Londres ; elles sont très-malpropres ; le pavé y est si mal entretenu qu'il est presque impossible d'y aller en carrosse, et qu'il faut faire son testament lorsqu'on va en fiacre, qui sont des voitures hautes comme un théâtre, où le cocher est plus haut encore, son siége étant de niveau à l'impériale. Ces fiacres s'enfoncent dans des trous, et il se fait un cahotement qui fait perdre la tête.

Pensées diverses - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Le grand homme écrivait le soir ses observations de tous les jours ; ces pensées solitaires étaient le premier jet de l'esprit ; elles ont la sève de l'originalité. Plusieurs étaient connues ; d'autres nous ont été transmises par des mains fidèles. Ces anneaux préparés pour une grande chaine, quoique détaches, sont des anneaux d'or. On ne peut lire sans attendrissement ces entretiens muets avec son fils ; ces pensées étaient une espèce de legs paternel ; il a son prix aux yeux des hommes sensibles et éclairés.

Poésies - Montesquieu, Charles-Louis de Secondat - Bibebook cover

Prétendre que Montesquieu fut poète tiendrait de la plus parfaite gageure. Non seulement on ne pourrait présenter pour preuve qu’un recueil bien mince de ses œuvres en vers, mais on sait aussi qu’il tenait en piètre estime les poètes eux-mêmes. Il s’est cependant exercé à la versification comme tout jeune homme au collège. Faut-il croire Voltaire lorsqu’il écrit dans une lettre à Saurin de 1768 : « Montesquieu, dans ses Lettres persanes, se tue à rabaisser les poètes. Il voulait renverser un trône où il sentait qu’il ne pouvait pas s’asseoir » ?

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