lecture aisée

La loi de Lynch - Aimard, Gustave - Bibebook cover

Extrait : Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d'une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faire des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l'œil au guet afin d'être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s'il eût eu hâte d'atteindre le but de son voyage.

Le Chasseur de rats - Aimard, Gustave - Bibebook cover

Extrait : Les Français ont été souvent accusés, avec une apparence de raison, de connaître beaucoup moins leur propre histoire que celle des autres peuples anciens ou modernes. On pourrait ajouter, mais cette fois avec raison, que la partie la plus négligée et par conséquent presque entièrement ignorée de cette histoire, est celle qui se rapporte à nos colonies ; que ces colonies soient en Afrique, en Amérique on en Océanie~ ; c'est-à-dire qu'elles soient situées aux confins du monde, ou seulement à quelques centaines de lieues de nos côtes.

La Belle-Rivière - Aimard, Gustave - Bibebook cover

Extrait : À la vue du danger terrible couru par l'officier, la jeune Canadienne avait tiré sur l'Indien qui le menaçait. Mais, cela fait, après avoir obéi au cri de son cœur, une réaction terrible s'était opérée en elle, et elle avait été prise d'une violente crise nerveuse. Elle était tombée sans connaissance au fond de la pirogue, sans avoir ni le temps ni le courage d'examiner le résultat de son heureuse hardiesse, de son inspiration audacieuse.

Coeur-de-Panthère - Aimard, Gustave, Auriac, J.-B. d' - Bibebook cover

Extrait : L'audacieux espion s'avança donc hardiment, rampant à la manière Indienne, invisible, silencieux, rapide comme un démon de la nuit. Partout la nuit noire ! Au travers d'un volet mal joint, au rez-de-chaussée, s'échappait un mince filet de lumière : deux ou trois clartés tremblotantes se montraient vaguement aux fenêtres de l'étage supérieur. Pas une voix, pas un son ne troublait le morne silence, si ce n'étaient les pleurs lamentables de la pluie ruisselante et le râlement obstiné du vent.

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