Français

Le Docteur Omega (Aventures fantastiques de trois Français dans la Planète Mars) - Galopin, Arnould - Bibebook cover

Denis Borel, rentier mélomane, s'installe dans une petite ville de province où il fait la connaissance du Docteur Oméga, un savant excentrique. Ce dernier, à la suite de la découverte d'un métal aux propriétés étonnantes, lui propose de s'embarquer pour la planète Mars avec un de ses collaborateurs. Les trois hommes partent donc pour cette destination lointaine à bord d'un vaisseau conçu par le docteur. Ils y feront de multiples rencontres inattendues souvent dangereuses, avant de s'intégrer à une peuplade martienne étonnamment avancée technologiquement.

Le sergent Bucaille - Galopin, Arnould - Bibebook cover

Le conscrit Bucaille, jeune paysan, rejoint l'armée de Napoléon en 1812 et sous les ordres du sergent Rebattel fait route vers la Russie. Il fait le récit de la campagne, de l'arrivée à Moscou incendiée par les Russes, à la débâcle après la bataille de la Bérézina, et au retour à Paris. Extrait : Suivez-moi, dit le sergent. Force nous fut d'obéir. Il nous conduisit alors à la salle d'armes qui se trouvait située juste au-dessous de notre chambre. J'avoue que je n'en menais pas large.

Le roman de la momie - Gautier, Théophile - Bibebook cover

Une très belle histoire d'amour se déroulant dans l'Egypte ancienne. Extrait : « J'ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d'un gros mouchoir à carreaux bleus, son front chauve où perlaient des gouttes de sueur, comme s'il eût été modelé en argile poreuse et rempli d'eau ainsi qu'une gargoulette de Thèbes.

Mademoiselle de Maupin - Gautier, Théophile - Bibebook cover

La «Préface», oeuvre à part entière, fait date dans l'histoire littéraire. Sur un ton enlevé, perfide et caustique, l'auteur attaque les bien-pensants, représentants de la tartufferie et de la censure, et ceux qui voudraient voir un côté «utile» dans une oeuvre littéraire, alors que l'art, par définition non assujetti à la morale ou à l'utilité, échappe à la notion de progrès pour ne s'allier qu'à celle du plaisir.

Les Souffrances du jeune Werther - Goethe, Johann Wolfgang von - Bibebook cover

La vie humaine est un songe : d'autres l'ont dit avant moi, mais cette idée me suit partout.

La brouille des deux Ivan - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Une question aussi profonde le rendit rêveur : cependant ses regards, en quête d’objets nouveaux, tombèrent par-dessus la palissade dans la cour d’Ivan Nikiforovitch et jouirent involontairement d’un spectacle curieux. Une bonne femme décharnée sortait en bon ordre de vieux habits d’une remise et les étendait sur une corde. Bientôt un uniforme militaire aux revers usés embrassa de ses manches dressées une veste de brocart.

Le journal d'un fou - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Le journal d'un fou est un conte absurde dans lequel les personnages étranges laissent peu à peu place à leurs caractères réels, le rire cédant le pas à l'angoisse tout au long de ce journal. Poprichtchine est préposé au taillage des plumes dans un ministère de Saint-Petersbourg. Celui-ci sombre peu à peu dans une douce folie s'imaginant être en Espagne.

Le Manteau - Le Nez - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

L'écriture du Nez débute en 1832 et s'achève en 1835. La nouvelle est d'abord refusée comme « sale et triviale » par L'Observateur moscovite, avant d'être publiée, en 1836, par la revue littéraire Le Contemporain, avec une présentation d'Alexandre Pouchkine. Dans ses Œuvres complètes, parues en 1843, Gogol la placera, avec Le Manteau, Le Portrait, Le Journal d'un fou et La Perspective Nevski, dans le recueil intitulé Les Nouvelles de Pétersbourg.

Le Nez - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

L’assesseur de collège Kovaliov se réveilla d’assez bonne heure en murmurant : « Brrr ! » suivant une habitude qu’il aurait été bien en peine d’expliquer. Il s’étira et se fit donner un miroir dans l’intention d’examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. A son immense stupéfaction, il s’aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu’une surface lisse ! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l’eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains : le nez avait bel et bien disparu !

Les âmes mortes - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Notre héros, nous en convenons de bonne grâce, avait éprouvé une de ces terreurs blanches dont on ne revient pas vite, et, quoique son troïge allât à fond de train, quoique le village de Nozdref fût depuis longtemps hors de vue, caché là-bas derrière des plaines, des plis de terrain, des collines et des bocages, il regardait toujours avec frayeur, comme s’il s’attendait à être vivement poursuivi.

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