Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich

L'Idiot -Tome II - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe.

Prohartchine - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

La disparition de Sémione Ivanovitch provoqua un grand émoi dans la pension, d’abord parce qu’il était le favori et aussi parce que son passeport resté en garde chez la logeuse ne put se retrouver. Pendant deux jours, Oustinia Féodorovna répandit un torrent de larmes suivant son habitude aux moments critiques. Pendant deux jours entiers, elle s’en prit aux autres locataires, gémissant qu’on avait fait toutes les misères imaginables à son pensionnaire et qu’elle l’avait perdu à cause de ces moqueries.

Recueil de nouvelles (Les Nuits blanches-Le Moujik Marey-Krotkaïa-La Centenaire-L'Arbre de Noël) - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

«Les Nuits blanches» : Ubn beau roman d'amour. La rencontre, puis les rendez-vous volés aux rues de Saint-Pétersbourg, quatre soirées durant, d'un homme et une femme que leur sensibilité commune rapproche. Deux cœurs solitaires s'ouvrent l'un à l'autre dans cette douceur du soir qui est sans doute le pays des âmes-sœurs... Une parenthèse d'amour que la brume d'un matin refermera, laissant aux deux rêveurs tout le loisir de s'aimer désormais en rêve.

Roman en neuf lettres - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Dans cette nouvelle - tout à fait mineure dans l'oeuvre de l'auteur, et même d'une qualité assez «moyenne»... - deux joueurs de cartes s'unissent pour extorquer de l'argent à un jeune homme riche, Eugène. Le premier, Pierre Ivanovitch, a emprunté trois cent cinquante roubles au second pour monter cette supercherie et il évite de le rencontrer. Le second lui écrit de longues lettres en l'accusant de mauvaise foi. Enfin, complètement brouillés, chacun d'eux envoie à l'autre un billet doux écrit par la femme de l'autre...

L'Idiot -Tome I - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe.

Humiliés et Offensés - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse». Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise.

La femme d'un autre et un mari sous le lit - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

– Permettez-moi une question franche : avez-vous vu une dame ?… Là se borne ma demande, prononça enfin d’une voix décidée le personnage à la pelisse de raton. – Une dame ? – Oui, une dame. – J’avoue que beaucoup de dames ont passé... – Evidemment ! proféra l’étranger mystérieux avec un sourire amer. Je brouille tout et ne vous demande pas ce que je voulais… Excusez-moi... Je voulais savoir si vous aviez vu une dame en manteau de renard et capeline de velours sombre avec voilette noire ?

La logeuse - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Son enfance avait été solitaire ; maintenant il était absorbé tout entier par la passion la plus profonde, la plus insatiable, par une de ces passions qui ne laissent pas aux êtres comme Ordynov la moindre possibilité pour une activité pratique, vitale. Cette passion c’était la Science. En attendant elle rongeait sa jeunesse d’un poison lent, délicieux ; elle troublait même le repos de ses nuits, et le privait de la nourriture saine et de l’air frais qui jamais ne pénétrait dans son réduit. Mais Ordynov, dans l’engouement de sa passion, ne voulait même pas le remarquer.

L'arbre de Noël et le mariage - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Plus tard, je ne pus qu’admirer la sagesse des hôtes en ce qui concerne la distribution des cadeaux aux enfants. La fillette qui, déjà, avait trois cent mille roubles de dot, reçut la plus belle poupée de la collection et ainsi de suite : la valeur du jouet diminuant en proportion de la moindre importance pécuniaire des parents.

Le bouffon - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Mais, mon Dieu ! quel emprunt c'était ! et quel air se croyait-il obligé de prendre ! Je n'aurais jamais pu supposer, avant de l'avoir vu, qu'un aussi petit espace que l'était cette figure ridée, anguleuse et ravinée, pût être le théâtre de tant de grimaces différentes, et, à la fois, de sensations aussi étranges, d'impressions aussi désespérées, car, que n'y voyait-on pas ?

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