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La femme d'un autre et un mari sous le lit - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

– Permettez-moi une question franche : avez-vous vu une dame ?… Là se borne ma demande, prononça enfin d’une voix décidée le personnage à la pelisse de raton. – Une dame ? – Oui, une dame. – J’avoue que beaucoup de dames ont passé... – Evidemment ! proféra l’étranger mystérieux avec un sourire amer. Je brouille tout et ne vous demande pas ce que je voulais… Excusez-moi... Je voulais savoir si vous aviez vu une dame en manteau de renard et capeline de velours sombre avec voilette noire ?

La logeuse - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Son enfance avait été solitaire ; maintenant il était absorbé tout entier par la passion la plus profonde, la plus insatiable, par une de ces passions qui ne laissent pas aux êtres comme Ordynov la moindre possibilité pour une activité pratique, vitale. Cette passion c’était la Science. En attendant elle rongeait sa jeunesse d’un poison lent, délicieux ; elle troublait même le repos de ses nuits, et le privait de la nourriture saine et de l’air frais qui jamais ne pénétrait dans son réduit. Mais Ordynov, dans l’engouement de sa passion, ne voulait même pas le remarquer.

L'arbre de Noël et le mariage - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Plus tard, je ne pus qu’admirer la sagesse des hôtes en ce qui concerne la distribution des cadeaux aux enfants. La fillette qui, déjà, avait trois cent mille roubles de dot, reçut la plus belle poupée de la collection et ainsi de suite : la valeur du jouet diminuant en proportion de la moindre importance pécuniaire des parents.

Le bouffon - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Mais, mon Dieu ! quel emprunt c'était ! et quel air se croyait-il obligé de prendre ! Je n'aurais jamais pu supposer, avant de l'avoir vu, qu'un aussi petit espace que l'était cette figure ridée, anguleuse et ravinée, pût être le théâtre de tant de grimaces différentes, et, à la fois, de sensations aussi étranges, d'impressions aussi désespérées, car, que n'y voyait-on pas ?

Le Double - Dostoyevsky, Fyodor Mikhailovich - Bibebook cover

Christian Ivanovitch, reprit notre héros, d’une voix étouffée mais grave et empreinte de solennité, en s’arrêtant à chacune de ses phrases, Christian Ivanovitch, en entrant chez vous, j’ai commencé par des excuses. Maintenant je vais répéter ce que j’ai déjà dit et, pour cela, je requiers, à nouveau, votre indulgence. Je n’ai rien à vous cacher Christian Ivanovitch, je suis un homme insignifiant, vous le savez vous-même, mais pour mon bonheur, je ne regrette pas d’être un homme insignifiant. Bien au contraire.

Le joueur - Dostoïevski, Fiodor - Bibebook cover

Courant les grands casinos européens, Dostoïevski est criblé de dettes quand il écrit ce court roman. Dans une ville d'eau imaginaire, Alexis est employé dans la maison d'un général russe endetté auprès de son entourage. Paulina, pupille du général, demande à Alexis de jouer à la roulette pour elle, son rang lui interdisant les jeux de hasard. Elle a besoin d'argent mais ne dit pas pourquoi à Alexis, amoureux d'elle.

Les frères Karamazov - Dostoïevski, Fiodor - Bibebook cover

L'intrigue principale tourne autour des trois fils d'un homme impudique, vulgaire et sans principes (Fiodor Pavlovitch Karamazov), et du parricide commis par l'un d'entre eux. En réalité, les enfants sont au nombre de quatre puisque le père donne naissance à un bâtard qu'il nommera Smerdiakov.

Les possédés - Dostoïevski, Fiodor - Bibebook cover

«Est-il possible de croire? Sérieusement et effectivement? Tout est là.» Stavroguine envoûte tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite à son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdité de la liberté pour un homme seul et sans raison d'être. Tous les personnages de ce grand roman sont possédés par un démon, le socialisme athée, le nihilisme révolutionnaire ou la superstition religieuse.

L'esprit souterrain - Dostoïevski, Fiodor - Bibebook cover

Les Carnets du sous-sol (version adaptée et abrégée sous le titre L’Esprit souterrain) Ce livre regroupe une nouvelle et un court roman de l’auteur, regroupés en deux parties par l’éditeur (Librairie Plon) : «Katia» correspond à «La Logeuse» (1847) et le titre original de «Lisa» est «Le Sous-sol» (1863), ce dernier roman étant également connu sous les titres suivants : «Mémoires écrits dans un souterrain», «Les Carnets du sous-sol», «Manuscrit du souterrain». «Je suis malade... Je suis méchant, très-désagréable.» Ainsi se décrit Ordinov dans ses carnets.

L’éternel mari - Dostoïevski, Fiodor - Bibebook cover

À partir d'un scénario de vaudeville, Dostoïevski bâtit une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et, d'une sinistre histoire d'adultère et de revenants, il dresse un constat grinçant sur l'absurde reproduction des comportements d'échec. Extrait : Environ quinze jours auparavant — à vrai dire, il ne se rappelait pas au juste, mais il devait bien y avoir cela —, il avait rencontré, pour la première fois, dans la rue, quelque part, oui, à l'angle des rues Podiatcheskaïa et Mechtchanskaïa, un homme qui portait un crêpe à son chapeau.

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