Stendhal

Le coffre et le revenant - Stendhal - Bibebook cover

En mai 1830, Stendhal publie dans la Revue de Paris une nouvelle intitulée « Le coffre et le revenant ». Cette nouvelle se passe en Espagne et raconte l’histoire de deux jeunes amants, don Fernando de la Cueva et doña Inès Arregui, qui se voient séparés par le mariage forcé de cette dernière avec don Blas Bustos y Mosquera, redouté directeur de la police de Grenade, moine défroqué et ancien galérien. Extrait : Les femmes regardaient avec terreur par un petit coin de leurs fenêtres ce terrible directeur de la police de Grenade.

Le rose et le vert - Stendhal - Bibebook cover

Ce court roman inachevé rédigé en un mois, peu avant qu'il ne s'attelle à la rédaction de La chartreuse de Parme, et de publication posthume, conte l'histoire d'une jeune bourgeoise allemande, Mina de Wanghel, que la mort de son père met à la tête d'une immense fortune. Extrait : Maman, dit à son tour Mina d'un air fort sérieux, le bonheur de toute ma vie est attaché à ce mensonge. A cause de ces millions jamais je ne pourrai croire qu'on m'aime.

Mina de Vanghel - Stendhal - Bibebook cover

Extrait : Mina fut très malheureuse. Les succès que lui avaient valu ses grands yeux bleus si doux et son air si distingué diminuèrent rapidement quand on apprit à la cour qu'elle avait des idées qui contrariaient celles de son altesse sérénissime. Plus d'une année se passa de la sorte ; Mina désespérait d'obtenir la permission indispensable. Elle forma le projet de se déguiser en homme et de passer en Angleterre, où elle comptait vivre en vendant ses diamants.

Romans et nouvelles — Préface de l’éditeur - Stendhal - Bibebook cover

Bien qu'il ait écrit un certain nombre de récits courts, Stendhal apparaît plus à l'aise dans le roman que dans la nouvelle. Il lui faut de l'espace pour développer ses beaux dons d'analyste et de psychologue. D'où vient donc qu'en plus d'une page de ses nouvelles, Stendhal atteint parfois une hauteur égale à celle des plus hauls sommets de ses romans ? C'est qu'il lui arrive d'oublier, ou presque, la situation traitée. Il donne en revanche tous ses soins à ses personnages.

Le chevalier de Saint-Ismier - Stendhal - Bibebook cover

Extrait : Le pauvre Saint-Ismier dut s'enfuir de la terre près d'Orléans, comme il s'était enfui de Rouen, c'est-à-dire que le gentilhomme son ami étant venu le joindre à la chasse, où il était de l'autre côté de la Loire, pour lui communiquer la terrible lettre qu'il recevait, le chevalier, après l'avoir embrassé tendrement, s'approcha du fleuve dans l'espoir de trouver quelque petit bateau ; il eut le bonheur de voir près du bord un pêcheur qui, monté dans la plus exiguë des nacelles, retirait son filet.

Philibert Lescale - Stendhal - Bibebook cover

Son père lui avait dit : « Fais ce que tu voudras, peu m'importe : je serai mort quand tu feras des sottises. Tu as deux frères, je laisserai ma fortune au moins bête des trois, et aux deux autres cent louis de rente. » Philibert avait remporté tous les prix au collège ; le fait est qu'en sortant il ne savait rien. Depuis il a été trois ans hussard et a fait deux voyages en Amérique.

La chartreuse de Parme - Stendhal - Bibebook cover

Cette œuvre majeure, qui lui valut la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, suite à un article fameux de Balzac. L’œuvre sera, jusqu’au début du XXe siècle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthètes, de critiques littéraires, ce que Stendhal semblait appeler de ses vœux, dédicaçant son roman To the Happy Few.

Féder - Stendhal - Bibebook cover

Dans Feder, nouvelle intitulée lors de sa publication en 1855, Feder ou Le mariage d'argent, le problème de la réussite à Paris se présente sous la forme d'une alternative. Est-il préférable, pour l'ambitieux, d'avoir des livres, et de les avoir lus éventuellement, ou de servir aux invités des petits pois dans la première primeur ?

Le philtre - Stendhal - Bibebook cover

Extrait : Pendant une nuit sombre et pluvieuse de l'été de 182., un jeune lieutenant du 96e régiment en garnison à Bordeaux se retirait du café où il venait de perdre tout son argent. Il maudissait sa sottise, car il était pauvre. Il suivait en silence une des rues les plus désertes du quartier de Lormond, quand tout à coup il entendit des cris, et d'une porte qui s'ouvrit avec fracas s'échappa une personne qui vint tomber à ses pieds. L’obscurité était telle, que l’on ne pouvait juger de ce qui se passait que par le bruit.

Souvenirs d’un gentilhomme italien - Stendhal - Bibebook cover

Extrait : Les Etats de l'Eglise, commencèrent à répandre le bruit que l'on voyait les statues en bois du Christ et de la Vierge ouvrir les yeux ; la crédulité populaire accueillit avec confiance ce pieux mensonge ; on fit des processions ; on illumina la ville, et tous les fidèles s'empressèrent d'aller porter leurs offrandes à l'église.

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